D’après une enquête de Bloomberg, les analystes évaluent la probabilité d’une récession en 2025 comme faible (30%) aux Etats-Unis comme en Europe.
Les indicateurs de crédit des sociétés notées high yield (HY) pour la couverture de taux ou le levier d’endettement p. ex., restent solides. De plus, les défauts sur dette ont reculé des deux côtés de l’Atlantique depuis le pic d’il y a quelques mois. Ainsi, les écarts de crédit affichent un bas niveau du point de vue historique.
Voici ce que nous observons. Primo, près de 70% des écarts de crédit évoluent à un faible niveau (percentiles <50%) et sont donc fortement valorisés. Secundo, en termes relatifs, les segments CCC et A sont les plus avantageux, toujours selon les percentiles historiques. Tertio, les écarts en EUR semblent plus intéressants qu’en USD, quel que soit le segment. Quarto, les segments BB, B et BBB des valeurs non financières en USD affichent la plus forte valorisation. La perspective d’un ralentissement de l’économie américaine et le risque de récession non négligeable font préférer à beaucoup d’investisseurs la meilleure qualité de crédit noté BB dans la catégorie HY, mais aussi le BBB à fort rendement en Investment Grade (IG). Nous sommes neutres sur les écarts HY et IG pour septembre ; idem pour les rendements obligataires américains, suisses et de l’UEM.