La saison touristique devrait profiter aux économies européennes déjà les moins touchées par le COVID-19. Nous restons plus optimistes que le consensus pour l’économie américaine, bien plus performante que prévu. Une recrudescence du COVID-19 ne donnerait pas lieu à un reconfinement marqué dans les pays développés.
Graphique du mois
![Economics_Chart_0720_FR](/content/internet/slamch/fr/home/publications-hub/2020/perspectives/economics-july/_jcr_content/parsys/gridctrl_947348449_c_1236415809/parsys_grid_ctrl/textimage_1958663593/image.1624881496246.transform/16_9_3840w/Economics_Chart_0720_FR.jpg)
Les vacances d’été sont imminentes, et beaucoup de gens pourraient les passer dans leur propre pays. Il s’agit d’un problème majeur pour l’Europe du sud, « exportatrice nette de vacances d’été ». La perte des voyageurs étrangers amputerait de respectivement 20% et 10% environ les PIB de la Grèce et du Portugal au troisième trimestre. La grande gagnante serait l’Europe du nord. Le PIB de la Belgique augmenterait de 3% si tous ses ressortissants y passaient leurs vacances. En valeur absolue, le déficit de la balance touristique allemande est le plus spectaculaire (-18 milliards d’euros au troisième trimestre 2019). Tendance prometteuse pour la Suisse : les chiffres de Google Trends dénotent une envolée des recherches allemandes pour des vacances en Suisse depuis la réouverture des frontières.