La chute de l’immobilier commercial américain pèse sur les petites banques, sans risque de crise systémique. L’Europe méridionale entame bien mieux l’année que les grands pays de l’UEM. Chine : records de voyages dans le pays, mais la crise immobilière pèse sur la consommation.
Graphique du mois
![graphique montre: Etats-Unis : hypothèques en % du PIB](/content/internet/slamch/fr/home/publications-hub/2024/perspectives/economics-march/_jcr_content/parsys/gridctrl_947348449_c_1236415809/parsys_grid_ctrl/textimage_1958663593/image.1709640274237.transform/16_9_3840w/0324-etats-unis-hypotheques-en-procent-du-pib.jpg)
Dans les grands centres, les prix de l’immobilier commercial américain se sont effondrés. La hausse des taux et la sous-occupation des bureaux du fait du télétravail ont pesé de tout leur poids. Pour autant, ces arguments plaident en défaveur d’une réédition de la crise de 2008 : (1) les hypothèques pour l’immobilier commercial ne représentent que 18% du marché et leur part rapportée au PIB est stable depuis 2014 ; (2) le marché bien plus vaste de l’hypothèque résidentielle ne présente pas de signes de faiblesse ; (3) la Fed et les autorités de surveillance des banques sont conscientes du problème et interviendraient au moindre signe de tension systémique.