La reprise économique chinoise s’accélère sous l’effet des nouvelles mesures de relance du gouvernement. L’Amérique latine s’abîme dans la récession et tente désespérément de maîtriser la pandémie. La dégradation des finances publiques ne laisse qu’une marge de manœuvre budgétaire limitée.
En un chiffre
La Thaïlande n’a perçu aucune recette touristique en avril ni en mai, puisque personne n’a passé ses vacances dans ce paradis de la villégiature. Le pays a réussi à maîtriser la pandémie grâce à un confinement strict et à la fermeture de ses frontières dès début avril, mais à un prix économique élevé sachant que le tourisme représente un cinquième du PIB thaïlandais. Etant donné
que la demande de voyages internationaux va sans doute rester atone même une fois les conditions d’accès au pays assouplies, ce dernier devra supporter une lourde perte économique.
En un graphique
L’Amérique latine et l’Asie du Sud-Est ferment la marche en matière de capacités sanitaires, telles que mesurées par le nombre de médecins et de lits d’hôpital, tandis que la première de ces régions affiche le taux de cas confirmés de coronavirus par habitant le plus élevé. La peur est particulièrement présente dans les zones souffrant de tensions sanitaires et, malgré l’assouplissement du confinement, les ménages hésiteront à consommer comme avant. La reprise économique devrait donc se révéler ardue dans les pays qui peinent à endiguer la propagation de l’épidémie.