Il est encore trop tôt pour évaluer l'ampleur des conséquences du coronavirus sur l'économie. L'inflation totale de la zone euro n'enregistre qu'une légère hausse. Signes timides d'amélioration des dynamiques sous-jacentes dans les secteurs manufacturiers suisses.
Graphique du mois
Le vaste programme de relance économique de la Chine avait pu faire repartir la croissance de la zone euro trois fois depuis la crise financière, en 2008. La plus grande économie d'Europe avait tout particulièrement profité de la demande chinoise croissante de voitures et de machines-outils allemandes. Les décideurs chinois préfèrent aujourd'hui la qualité de la croissance à sa quantité et ils sont prêts à tolérer un ralentissement graduel de l'économie, ce qui laisse à penser que, contrairement aux cycles baissiers précédents, l’activité de la zone euro ne profitera pas d'une forte accélération du crédit chinois cette année.