La vive hausse des rendements des obligations d’Etat a pesé sur la performance des investisseurs en revenu fixe, après un mois de janvier parmi les meilleurs des dernières années. Les obligations d’entreprises ont mieux résisté.
Les écarts en USD se creusent, et se resserrent légèrement en EUR, malgré l’anticipation d’une rhétorique bien plus offensive. Le taux final de la Fed est attendu à 5,6%, celui de la BCE, à 4,0% au moment de la rédaction. Si les conditions financières durcies pèsent sur le prix des actifs, l’amélioration de la situation macroéconomique ne semble pas les compenser pour l’heure. En Europe notamment, les investisseurs semblent à l’aise avec les rendements globaux, les bénéfices résistants, l’amélioration du moral et la crise énergétique dans le rétroviseur. Si nous estimons que le crédit investment grade est l’une des classes d’actifs les plus intéressantes dans ce contexte, une plus grande aversion au risque pourrait poser problème. Selon les dernières données, des conditions financières durcies et une croissance moins marquée sont requis pour que l’inflation revienne à l’objectif de 2% des banques centrales.