Dans un contexte où les tensions géopolitiques reprennent de l'ampleur et où l'inflation aux États-Unis reste élevée, l’aversion au risque a été plus marquée sur les actions (-4,1% pour le S&P500). En revanche, les marchés High Yield ont mieux résisté, notamment en Europe où la performance est neutre et les primes de risque stables. Aux États-Unis, bien qu'ils aient reculé de 0,96% (en devise locale), ces marchés voient leurs primes de risque augmenter de 6 bps, bien qu'elles restent à des niveaux historiquement bas. Pourtant, les facteurs techniques du High Yield se retournent : afflux de primaire et rachat sur les fonds High Yield. Enfin, les taux d’Etats ont fortement reflué avec +50bps sur les bons du trésor US et +30bps sur le Bund.