La plateforme de conseil et de souscription MeilleureSCPI.com prévoit un taux de distribution moyen compris de 4,35% à 4,45% pour cette année.

Le rendement moyen des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) devrait se maintenir, voire augmenter un peu, en 2019. Telle est, du moins, la prévision de MeilleureSCPI.com. Dans un communiqué diffusé le 29 mai 2019, la plateforme de conseil et de souscription en ligne de parts de SCPI anticipe un taux de distribution sur valeur de marché (TDVM) compris entre 4,35% et 4,45% pour cette année, contre 4,35% en moyenne en 2018.

Ce potentiel léger regain de rémunération par rapport à l’an dernier résulte des bons résultats enregistrés sur les trois premiers mois de l’année. En glissement annuel (du 1er trimestre 2018 au 1er trimestre 2019), le TDVM moyen ressort ainsi à 4,41%, pointe MeilleureSCPI.com. Et ce, « toutes catégories confondues », c’est-à-dire en prenant en compte à la fois les SCPI de bureaux, les SCPI de commerce, les SCPI spécialisées (établissements de santé, hôtels, logements étudiants…) et les SCPI diversifiées.

Rajeunissement et digitalisation

« Les SCPI affichent toujours de belles performances locatives avec un taux d’occupation financier (TOF) moyen qui atteint 89,95% », souligne MeilleureSCPI.com. Pour rappel, le TOF correspond à la différence entre le montant des loyers effectivement facturés et le total des loyers qui pourraient être facturés si les immeubles étaient entièrement loués.

Tous ces éléments devraient tirer le marché de la « pierre papier » vers le haut. Au 1er trimestre 2019, les SCPI de rendement ont d’ailleurs déjà collecté près de 2,10 milliards d’euros portant leur capitalisation globale à 53,9 milliards d’euros. Outre une rémunération élevée très attractive, ce support d’investissement profite de la baisse en 2018 des marchés financiers. « Les investisseurs ont reporté une partie de leur épargne vers un placement moins volatile comme les SCPI », constate MeilleuresSCPI.com.

Jonathan Dhiver, le fondateur de la plateforme, estime que la bonne collecte du 1er trimestre s’explique également par la mise en place par les sociétés de gestion d’outils innovants, comme les versements programmés ou la souscription 100% en ligne. Cette modernisation élargirait le spectre des investisseurs, en attirant en particulier les jeunes générations. « La pierre papier se rajeunit et se digitalise », se réjouit Jonathan Dhiver, cité dans le communiqué.