Selon un récent sondage, 56 % des personnes interrogées ont acheté ou envisagent de le faire un logement pour le mettre en location. Ils voient avant tout dans cet investissement le moyen de se constituer un patrimoine.

Crise ou pas crise, les Français sont toujours autant attirés par l’investissement locatif. D’après un sondage en ligne, dévoilé le 6 avril 2021 et réalisé par la plateforme d’études marketing Poll & Roll pour le compte de la proptech (start-up spécialisée dans la propriété immobilière) Mateos auprès de 1 000 individus âgés de 18 à 65 ans, 56 % des répondants se déclarent intéressés par ce type de projet.

Parmi eux, 15 % ont déjà acquis un bien immobilier en vue de le louer, 8 % comptent sauter le pas dans l’année et 33 % souhaitent le faire à une échéance plus lointaine. Chez ces investisseurs, c’est l’approche patrimoniale qui domine. L’immobilier locatif répond pour 46 % d’entre eux à la volonté de se constituer un patrimoine.

Un budget moyen de 200 000 euros

Percevoir un revenu additionnel arrive en deuxième position avec 30% des citations. Ce résultat peut paraître étonnant, sachant que l’investissement locatif est souvent présenté comme un bon moyen de préparer sa retraite. À ce moment-là, le crédit immobilier qui a servi à financer le logement est généralement remboursé et les loyers perçus viennent alors utilement compléter les pensions de vieillesse.

Investir dans un placement sûr se classe au troisième rang des motivations (14 % des réponses). Contre toute attente, seulement 11 % des sondés veulent investir dans l’immobilier locatif pour réduire le montant de leur impôt sur le revenu. Cela peut sembler surprenant compte tenu du succès des dispositifs d’investissement locatif partiellement défiscalisé, du type loi Pinel.

Le budget moyen d’un tel projet se situe aux alentours de 200 000 euros. Dans le détail, 46% des candidats à l’immobilier locatif prévoient d’y investir moins de 100 000 euros, 39 % entre 100 000 et 200 000 euros, 12 % entre 200 000 et 300 000 euros, 2 % entre 300 000 et 400 000 euros et 1 % au-delà de 500 000 euros. Étrangement, aucun déclarant n’a cité d’investissement compris entre 400 000 et 500 000 euros.