Vous êtes intéressé pour investir dans des sociétés civiles de placement immobilier, mais des idées reçues vous empêchent de sauter le pas. Voici un éclairage sur les principaux préjugés concernant la « pierre papier » - dont la plupart sont erronés - pour vous aider à y voir plus clair.
Préjugé n°1 : Les jeunes n’ont pas les moyens d’investir dans les SCPI
Contrairement à ce que vous pourriez penser, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ne sont pas réservées aux investisseurs aguerris ou fortunés. Vous pouvez acquérir des parts pour quelques centaines d'euros seulement, un montant bien plus abordable que l'achat d'un bien immobilier classique.
À titre d’exemple, il est possible d’acheter une part de notre SCPI Mistral Sélection dès 180 euros. Cette accessibilité en fait un investissement envisageable même pour les jeunes adultes.
Préjugé n°2 : Il n’est pas possible d’acheter des parts à crédit
Tout comme pour l'immobilier traditionnel, vous avez la possibilité de financer votre investissement en SCPI par un prêt bancaire. L'idéal est d'opter pour un crédit suffisamment long pour que les loyers perçus au prorata des parts acquises couvrent au minimum vos mensualités de remboursement.
Préjugé n°3 : On ne peut investir que dans les bureaux
Si vous pensez que les SCPI n'investissent que dans des bureaux d’entreprises, détrompez-vous.
Selon les données de 2023 de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), les SCPI étaient diversifiées dans une large palette d’actifs : 60% dans les bureaux, certes, mais aussi 11% dans la santé et l'éducation, 7% dans les commerces, 5% dans le résidentiel, et d'autres secteurs d’activité, comme la logistique ou l'hôtellerie.
Préjugé n°4 : On ne prend pas de risques en investissant dans les SCPI
Il est important que vous soyez conscient que le capital investi dans les SCPI n'est pas garanti. En cas de baisse du marché immobilier, vous pourriez subir une moins-value lors de la revente de vos parts.
Préjugé n°5 : Plus les SCPI sont jeunes et plus elles rapportent
Les SCPI récentes offrent souvent des rémunérations très attractives. Le rendement de leurs biens n’est pas dilué dans celui d’acquisitions plus anciennes et moins rentables, comme c’est le cas pour les « vieilles » SCPI.
Préjugé n°6 : Les SCPI sont fortement « chargées » et imposées
Vous devez prendre en compte les différents frais associés aux SCPI (frais d’entrée, frais de gestion, frais de sortie). Concernant la fiscalité, les revenus sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Cependant, des options existent pour optimiser la fiscalité, comme les SCPI européennes qui ne sont pas assujetties aux prélèvements sociaux ou l'investissement via l'assurance-vie qui permet de bénéficier d’avantages fiscaux au-delà de huit ans de détention.
Préjugé n°7 : Vous ne pouvez pas vendre vos parts avant huit ans
Contrairement à une idée largement répandue, vous n'êtes pas obligé de conserver vos parts de SCPI pendant au moins huit ans. La cession est possible à tout moment, sous réserve de trouver un acheteur. Néanmoins, l'Autorité des marchés financiers (AMF) recommande un investissement sur huit à dix ans, en vue notamment d'amortir les frais d'entrée. Surtout, ayez en tête que le sous-jacent des SCPI est l’immobilier et que ce type d’investissement s’inscrit sur le long terme.